Christian Zeimert, peintre "calembourgeois"
Par Roland Haussy le sam., 07/11/2020, 09:46 - Musée - Lien permanent
Vous ne connaissez peut-être pas ce peintre.
« J’aime nager dans le bonheur, avec ou sans maillot. »
Ainsi se présentait lui-même Christian Zeimert, le peintre dit « calembourgeois », mort le 23 octobre 2020, à l’âge de 86 ans, à Vernon (Eure).
Il avait découvert le dessin et la peinture sous la houlette de Marcel Gromaire (1892-1971).
Il était le peintre de Monument aux ivres-morts, Jésus et ses dix slips, Le fils du Père Barbelé, Mourons pour les petits oiseaux, Uburen…, une série de titres joyeux lançant la peinture sur des chemins aussi cocasses que subversifs.
Information tirée d'un article du Monde sous la plume de Jacques Jouet.
Christian Zeimert était un génie trop discret. Il a exposé à Paris, à Mayence, à Lausanne, à Oslo et au musée russe de Kiev.
« J’ai exposé un peu partout, confirme-t-il, sauf à Vernon! »
Peut-être est-ce dû au fait qu'il ne se prenait pas au sérieux et qu'il raffolait des calembours (d'où son surnom).
En témoigne son « Monument aux ivres morts » exposé au centre Pompidou, où l’on voit un soldat éméché tendre son verre à la République qui lui sert à boire.
Anticonformiste, adepte de l’humour noir, Christian Zeimert rejoint dans les années 60 le groupe Panique fondé par Topor, Arrabal et Jodorowsky. Un cénacle libertaire où la dérision et l’utopie tiennent lieu de doctrine. Il collabore avec Hara-Kiri et à l’émission de France Culture « Des Papous dans la tête ». Lui, le cancre, écrit même des bouquins dont un polar de la série « Le Poulpe ».
Tiré d'un article de Didier Ehretsmann du démocrate Vernonnais.
Pour avoir une idée de ses œuvres, cliquez sur : Zeimert
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