Christian Zeimert était un génie trop discret. Il a exposé à Paris, à Mayence, à Lausanne, à Oslo et au musée russe de Kiev.
« J’ai exposé un peu partout, confirme-t-il, sauf à Vernon! »
Peut-être est-ce dû au fait qu'il ne se prenait pas au sérieux et qu'il raffolait des calembours (d'où son surnom). En témoigne son « Monument aux ivres morts » exposé au centre Pompidou, où l’on voit un soldat éméché tendre son verre à la République qui lui sert à boire.

Anticonformiste, adepte de l’humour noir, Christian Zeimert rejoint dans les années 60 le groupe Panique fondé par Topor, Arrabal et Jodorowsky. Un cénacle libertaire où la dérision et l’utopie tiennent lieu de doctrine. Il collabore avec Hara-Kiri et à l’émission de France Culture « Des Papous dans la tête ». Lui, le cancre, écrit même des bouquins dont un polar de la série « Le Poulpe ».
Tiré d'un article de Didier Ehretsmann du démocrate Vernonnais.

Pour avoir une idée de ses œuvres, cliquez sur : Zeimert