Il y en a déjà qui font la fine bouche : encore Matisse au Centre Pompidou ?
S’y sont, il est vrai, succédé au moins deux expositions :
en 1993, sous la houlette d’Isabelle Monod-Fontaine et Dominique Fourcade, éblouissante, mais limitée aux années 1904-1917,

en 2012, quand Cécile Debray avait choisi de juxtaposer des paires et des séries.

« Il y a infiniment moins d’expositions Matisse que de son ami et rival Picasso ! », plaisante, à demi, Aurélie Verdier, la commissaire de l’actuel accrochage, lequel a, cette fois-ci, un caractère rétrospectif, embrassant l’ensemble de la carrière de l’artiste. (Harry Bellet Le Monde)

Un parcours chronologique en neuf chapitres retrace les débuts du jeune artiste, qui s'est lancé assez tard dans la peinture, dans les années 1890, jusqu’à la libération complète de la ligne et de la couleur avec les gouaches découpées réalisées à la fin de sa vie.
Voici la visite

Sur une suggestion d'Yves Guerin