La 9e symphonie de Beethoven fut interprétée pour la première fois à Vienne en mai 1824. Elle rencontra d'emblée un immense succès.
C'est la dernière symphonie du compositeur mais les musicologues pensent qu'il y avait travaillé pendant plus de 30 ans.

Elle comprend 4 mouvements. Le dernier mouvement s'achève sur un finale avec chœur et solistes, ce qui constitue une première dans le domaine de la musique symphonique.

Le texte choisi par Beethoven est un extrait de « Ode an die Freude », « Ode à la Joie » de Frederich von Schiller (1759-1805), un des plus grands écrivains allemands de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
C'est un hymne à l’optimisme et à la fraternité.
Sa création fut l’aboutissement de semaines… de tensions entre le compositeur, le chef d’orchestre et les organisateurs.
Les répétitions et les nombreux conflits engloutirent la recette.

L’Orchestre de la Suisse romande a voulu rendre hommage au compositeur avec un concert sans public et un dispositif scénique et visuel inventif au Victoria Hall de Genève.
Sous la direction de Jonathan Nott, la formation propose une interprétation atypique de cette symphonie, entourée de solistes qui magnifient l’explosion finale de L’hymne à la joie.
En l’absence de public, l’orchestre, les chœurs et les solistes occupent toute la salle et se répartissent sur la scène, le parterre et les balcons.

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