Parmi ces écrivains, des combattants ont été honorés en leur temps par l'attribution du prix Goncourt, par exemple.
En 1915, Réné Benjamin pour Gaspard ; en 1916, deux prix furent attribués, le premier au titre de l'année 1916, à Henri Barbusse pour Le Feu, journal d'une escouade ; le second, au titre de 1914, à un jeune écrivain nyonsais, Adrien Bertrand, pour L'Appel du sol ; en 1917 c'est le tour d'Henri Malherbe pour La Flamme au poing ; en 1918, Georges Duhamel avec Civilisation.
D'autres ouvrages furent également publiés avec moins de chance d'être lauréats, c'est ce qui arriva à Maurice Genevoix pour Sous Verdun arrivé en deuxième position contre L'Appel du sol, ou encore à Roland Dorgelès, pour Les Croix de bois devancé par Marcel Proust en 1919.

A propos de Roland Dorgelès, sachez que sa correspondance Je t'écris de la tranchée vient d'être publiée. Un magnifique témoignage d'amour filial d'un fils à sa mère. Il est (ou plutôt sera) disponible à la Médiathèque de Nyons.

Mais tous les écrivains, qui furent mobilisés ou se portèrent volontaires, n'eurent pas la chance de revenir du front. Beaucoup furent tués ou déclarés "Morts pour la France".

Depuis 1927, sur une plaque au sol du Panthéon, sont inscrits les noms de 560 écrivains morts durant le conflit 1914-1918.


Liste des écrivains nommés au Panthéon