Le Requiem, par son nom et sa destination première, appartient au genre de la musique sacrée. Mais comme toute œuvre de Mozart, il est empreint d’une grande théâtralité, dimension qui n’a pas échappé à Raphaël Pichon et à Romeo Castellucci.

Afin de souligner, mais aussi de magnifier, les origines de l'œuvre, le jeune chef d’orchestre a décidé d’insérer entre les différents mouvements des chants grégoriens et des pièces rares de Mozart, qui sont interprétés par le chœur et l'orchestre de l'Ensemble Pygmalion, formation baroque qu'il a fondée et qu'il dirige. En contrepoint de cette dramaturgie musicale, Romeo Castellucci a imaginé un poème scénique à la fois simple et puissant, tout en couleurs et en symboles, porté par de nombreux danseurs. Ainsi, mis en scène pour la première fois sur le plateau du Théâtre de l’Archevêché au Festival d’Aix-en-Provence, l’ultime chef-d’œuvre inachevé de Mozart y apparaît non seulement comme un rituel pour le repos des morts, mais aussi comme une célébration des forces de vie. Commentaires issus de Arte.

En ouverture du Festival d’Aix-en-Provence, Romeo Castellucci et Raphaël Pichon réinventent génialement le Requiem de Mozart. Convaincus de sa portée théâtrale, ils en font la mémoire vivante des grandes disparitions dans le monde et placent au cœur de sa représentation la danse et l’enfance comme sources de régénérescence. Christophe Candoni dans Aix-en-Provence/coup de cœur.

Sur proposition de Michel Beunardeau

https://www.arte.tv/fr/videos/088454-001-F/requiem-w-a-mozart/